
Élection présidentielle Cameroun 2025 : forte mobilisation et tensions maîtrisées lors du vote du 12 octobre
Yaoundé, 13 octobre 2025 – Ce dimanche, le Cameroun a vécu une journée électorale intense à l'occasion de l'élection présidentielle du 12 octobre 2025. Dans un climat mêlant mobilisation électorale, encadrement sécuritaire et enjeux politiques majeurs, les électeurs se sont rendus massivement aux urnes pour choisir leur futur président.
Un vote sous haute surveillance
Dès 6h du matin, des fichiers d'attente sont formés devant les bureaux de vote à Yaoundé, Douala, Garoua et Bafoussam. À 8h, les 31 652 bureaux de vote étaient opérationnels, supervisés par ELECAM et des observateurs nationaux. Malgré quelques retards logistiques, le scrutin 2025 se déroule dans un calme relatif, avec 12 000 éléments des forces de sécurité déployés pour garantir la sérénité du processus.
Douze candidats en lice, un président sortant et une femme
La présidentielle Cameroun 2025 a réuni 12 candidats, dont une seule femme : Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya, représentante de l'UDC. Le président sortant Paul Biya, âgé de 92 ans, brigue un 8e mandat, après plus de 43 ans au pouvoir.
Participation électorale et encadrement
La participation électorale au Cameroun semble avoir été significative, bien que les chiffres officiels soient encore attendus. Les mesures de sécurité ont été renforcées : fermeture des frontières, interdiction de circulation de minibus, surveillance des réseaux sociaux. ELECAM présidentielle 2025 a assuré le suivi du processus dans les dix régions, avec le soutien d'observateurs indépendants et de la société civile.
Analyse politique : entre résilience et incertitude
Au-delà des bulletins, cette journée révèle une résilience démocratique face à un système politique éprouvé. La forte mobilisation des jeunes et des femmes témoigne d'une volonté de participer activement à la construction du futur du pays.
Résultats attendus et perspectives
Les résultats de l'élection présidentielle au Cameroun sont attendus dans les prochains jours. En attendant, les regards sont tournés vers ELECAM et le Conseil constitutionnel, garants de la régularité du processus.
Mais des interrogations demeurent : la transparence du dépouillement, l'acceptation des résultats, et la capacité des institutions à garantir une transition apaisée.
Gontran ELOUNDOU
Analyste politique
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