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Présidentielle 2025 : Madame NDAM NJOYA, une vision d’espoir et de refondation pour le Cameroun

 

À l'approche de la présidentielle du 12 octobre 2025, Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya, femme unique en lice et présidente nationale de l'Union Démocratique du Cameroun (UDC), incarne une proposition politique singulière : celle d'un Cameroun refondé sur l'éthique républicaine, la justice sociale et l'inclusion des couches marginalisées.

 Une ligne idéologique ancrée dans le républicanisme social

Fidèle à l'héritage du Dr Adamou Ndam Njoya, son époux défunt, Tomaïno Ndam Njoya revendique une posture républicaine assumée, refusant les discours populistes et les promesses électoralistes. Auteure de plusieurs ouvrages dont Les Élections bancaires et Les Coquelicots de l'Espoir, elle mêle témoignage personnel et critique du système électoral, affirmant une pensée politique structurée et accessible.

 Son programme s'articule autour de trois piliers :

Justice et équité : Au cœur du programme de Tomaïno Ndam Njoya, la justice sociale ne se limite pas à une promesse : elle s'incarne dans des propositions concrètes qui visent à corriger les inégalités structurelles et à redonner aux citoyens — notamment les plus marginalisés — leur pleine dignité juridique et sociale. Ce volet du programme ne s'adresse pas uniquement aux juristes ou aux spécialistes du foncier. Il interpelle chaque citoyen sur la manière dont le droit peut — ou non — protéger les plus vulnérables. En révisant les textes, en changeant les mots, et en intégrant les voix longtemps ignorées, Tomaïno Ndam Njoya propose une refondation inclusive du contrat social camerounais.     

Transparence et gouvernance : réduction du gouvernement à 17 ministères pour lutter contre la corruption et rationaliser les dépenses publiques. La réforme de l'architecture gouvernementale n'est pas un simple ajustement technique. Elle s'inscrit dans une volonté politique forte : réduire les zones d'opacité, rationaliser les ressources publiques et restaurer la confiance citoyenne dans l'action de l'État. Elle invite à repenser la structure de l’État non pas comme une accumulation de postes, mais comme un outil stratégique au service du bien commun.     

Autonomisation des femmes : nomination de femmes à la tête des ministères de souveraineté et promotion de leur leadership dans les sphères décisionnelles.       L'objectif est clair : faire de l'autonomisation un moteur de transformation systémique, et non un simple geste symbolique. Ici, l'autonomisation des femmes ne se limite pas à des quotas ou à des discours de circonstance. Elle s'inscrit dans une volonté politique claire : confier aux femmes les leviers de souveraineté, là où se décide l'avenir de la nation .

 Une candidate de terrain, entre engagement local et plaidoyer global

Première femme élue maire de Foumban, entrepreneure agricole et auteure engagée, Tomaïno Ndam Njoya incarne une politique de proximité. Elle milite pour l'autonomisation des femmes rurales à travers l'Association des femmes camerounaises du café et préside le Comité genre de l'Agence des cafés robustes d'Afrique et de Madagascar. Son engagement dépasse les frontières partisanes : elle appelle à une union des forces du changement autour d'un programme consensuel, dans une logique d'alternance démocratique et de respiration institutionnelle.

Dans un contexte marqué par la défiance citoyenne et les inégalités persistantes, la candidature de Tomaïno Ndam Njoya interpelle : peut-elle incarner une alternative crédible et inclusive ? Son programme, centré sur les droits, la transparence et la justice, ouvre un débat sur la refondation républicaine et le rôle des femmes dans la gouvernance.

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