Une jeune YouTubeuse britannique de 22 ans a provoqué de nombreuses réactions sur internet après avoir révélé ses problèmes passés d'addiction à la pornographie.
Elle a regardé près de 400 heures de porno et se masturbait jusqu'à six fois par jour.
Dans sa vidéo, Oghosa Ovienrioba raconte de façon chronologique l’évolution de ses désirs en termes de porno. Elle explique avoir commencé à l’âge de 14 ans et, comme beaucoup de jeunes filles, sa première réaction fut le dégoût. Mais elle a fini par devenir addict et aller de plus en plus loin dans sa fréquence de consommation et le caractère des vidéos qu’elle regardait.
ELLE FINIT PAR DÉVELOPPER UNE « TOLÉRANCE » AU PORNO NORMAL
Je regardais tellement de porno que j’ai commencé à être ennuyée des films « normaux » et « soft ». Ça ne me faisait plus l’effet que j’avais ressenti la première fois – en fait j’étais presque devenue insensible à ce type de contenu. Je suis passée du porno soft à des choses plus bizarre pour ressentir l’effet que je voulais, raconte-t-elle à The Mirror. Son addiction s’est parfois atténuée au cours de sa jeunesse, notamment à ses 18 ans lorsqu’elle a eu sa vraie première relation. Mais après cela, elle est repartie de plus bel.
L’UNIVERSITÉ, L’ÉPOQUE DE TOUS LES EXCÈS
C’est en arrivant à l’université, seule dans une ville qu’elle ne connaissait pas qu’elle s’est remise à regarder du porno, et à une fréquence plus importante : Pendant une période de trois ans, je regardais du porno tous les jours et je me masturbais parfois 6 fois par jour. C’était la seule chose à laquelle je pensais. Je ne voyais plus les autres comme des êtres humains : c’était juste des objets sexuels pour moi. La moindre petite chose pouvait me mettre hors de moi comme une fille déboutonnant sa blouse ou un garçon retirant son t-shirt. Tout me donnait envie d’en avoir d’avantage.
LA QUESTION DE L’ACCÈS AU PORNO AU CENTRE DE SON HISTOIRE
Oghosa Ovienrioba s’est finalement arrêtée à l’âge de 22 ans en parlant de son problème autour d’elle et en se tournant vers le Christianisme. Son histoire a ému beaucoup d’internautes – notamment des femmes – qui ont eux-même témoigné leur solitude et leur souffrance quant à cette addiction.
Oghosa soulève également la question de l’accès à ce type de contenu : elle considère que le porno et dangereusement facile d’accès : C’était juste de la curiosité et ça n’a nécessité qu’une simple recherche Google pour tomber devant un film pour adulte (…) Ça me fend le cœur de savoir que les enfants peuvent encore accéder à la pornographie aussi facilement que je l’ai fait. Il y a des restrictions d’âge pour la cigarette et l’alcool, on devrait avoir la même chose pour le porno.
Aujourd’hui, elle évite les passages sexuels dans les livres, n’écoute pas de chansons trop axées sur le sujet et ne regarde pas de programme télévisés connotés.
Sources: MCETV & The Mirror
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